Tout a commencé très vite au stage à Lauris.
Dans la première heure, Michel avait mis en route plusieurs cuves et des feuilles fraiches de persicaire dans plusieurs récipients à macérer...
Le timing de ce stage était stratégique car il coïncidait avec la première récolte d'indigo initiée par Couleur Garance. Voir l'article sur l'extraction ICI.
"On peut faire monter des cuves d'indigo n'importe où avec ce qui se trouve sur place" explique Michel en s'affairant. C'est pourquoi nous allions faire le tour du monde de cuve en cuve.
Une cuve de teinture à la rubarbe, une cuve de garance, une cuve au hénné. Le Maghreb, la Turquie, l'Himalaya... je commençais à perdre pied. Faire des teintures de couleurs pour aboutir à une cuve d'indigo.
Mais aussi une cuve d'indigo scandinave à froid pour les fibres végétales et puis la méthode indienne au fructose avec de la pate de date.
La teinture, c'est de la chimie
Tout simplement, l'objectif est de réduire l'indigo pour le dissoudre avec du fer ou du sucre, qui sont des antioxydants, et le tout dans un milieu basique.
Ensuite, il y a plusieurs méthodes
La surface de la cuve devient irisée |
Les premières bulles bleues apparaissent |
L'une après l'autre, les cuves se transforment
Michel Garcia montre la fleur d'indigo d'une cuve réussie
Gina Mastio, artiste textile australienne pose devant sa veste teintée d'un bleu profond.
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